Comment la kinésiologie a changé ma vie 

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Je pratique la kinésiologie avec d’autant plus de conviction qu’elle a changé ma vie. 

 

Diplômée d’une grande école de commerce, j’ai commencé ma carrière professionnelle dans des directions financières d'entreprises. Pendant quinze ans, j’ai beaucoup appris sur les enjeux du monde du travail, les épreuves qu’il nous réserve, le stress qu’il engendre. Puis nous avons vécu, avec ma famille, aux Etats-Unis et au Japon. Je m’y suis engagée dans des associations, dans l’auto-entrepreneuriat aussi, enthousiaste de me frotter à des cultures différentes, de multiplier les expériences.

 

Le corps et le cœur oubliés

 

J’appréciais mon existence. Pourtant, une constante : mon corps devait suivre et mes émotions ne pas trop m'encombrer. L’activité mentale guidait souvent mes longues journées de travail ; mes responsabilités professionnelles et familiales m’absorbaient. Je n’avais qu’une priorité : atteindre les objectifs qu’on me fixait, que je me fixais. Je pratiquais de l’activité physique parce que ma tête me le commandait.

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En novembre 2014, j'ai subi un AVC – accident vasculaire cérébral. Avec de graves conséquences : hémiplégie des membres supérieur et inférieur droits, aphasie, séquelles cognitives.

Symboliquement, mon corps, mon cœur, ma tête, avaient dit : « Stop ! ».

 

Mon chemin vers la kinésiologie 

 

J’ai alors entamé un long travail de récupération motrice et cognitive pour reconquérir mes capacités. Cinq ans durant, j’ai enchainé séances de kinésithérapie, d’orthophonie, d’ergothérapie, de méditation. Mon corps bancal m’a redonné humilité et courage. J’ai progressé, régressé, traversé des périodes de détermination et de découragement. Je me suis aussi intéressée en profondeur au cerveau et à la plasticité cérébrale.

 

En août 2020, Emmanuelle Hermen, directrice de l’école Korevie, m’a proposé  de participer à un stage de kinésiologie, comme personne consultant des kinésiologues en formation. Je marchais encore très lentement et souffrais de douleurs articulaires ; mon élocution était chaotique ; ma spasticité (tonus musculaire exagéré et incontrôlable) me limitait dans mes mouvements. Je vivais dans l’effort permanent.

 

Je ne connaissais pas la kinésiologie. Au terme de ce stage d’une semaine, je suis rentrée chez moi bouleversée. Son effet a transformé mon quotidien. Marcher ne me donnait plus l’impression de soulever une montagne : mes sensations étaient celles d’une enfant enchantée de faire ses premiers pas ; mes jambes étaient plus mobiles, mes mouvements libérés, ma posture plus équilibrée, ma propulsion plus vigoureuse. 

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Mais pas seulement. Avec le temps, ma manière de réagir à mon environnement s’est transformée : certains verrous ont sauté. Je me suis sentie un nouvel élan pour respirer amplement, me redresser, et une grande clarté d’esprit. Des bouffées d’énergie me traversaient. Comme un éveil.

 

La renaissance : ma vie de kinésiologue 

 

J’ai poursuivi les exercices que les kinésiologues m’avaient recommandés (les « ancrages ») pendant plusieurs mois. Ils m’ont aidée à acquérir une conscience plus globale de mon corps, à gagner énergie et confiance physique. Mon flux de parole est devenu fluide. La kinésiologie a éveillé le changement en moi. Elle m’a donné accès à des ressentis de cœur plus libres et moins chaotiques. J’ai donc progressé dans mon corps, dans mon cœur, dans ma tête.

 

Cette expérience m’a offert une nouvelle vie : j’ai compris que je voulais devenir kinésiologue. Pour continuer à me faire du bien en explorant la pratique et pour faire du bien autour de moi, en la partageant. Oui, je réalise un rêve d’enfant : exercer un métier pour prendre soin d’autrui !

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Le corps, le cœur, la tête en harmonie

 

Voilà plus de trois ans que je me consacre à la kinésiologie. Je me sens métamorphosée, grâce à une meilleure connaissance de moi, une meilleure acceptation de mes comportements et de ceux des autres. La kinésiologie a atténué ma réactivité aux stress de la vie. Chaque jour, j’observe combien mon expression corporelle peut être complémentaire à mon univers mental ; je travaille à traduire dans mes relations à autrui les transformations de mon cœur.

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Grâce à la kinésiologie, je chemine vers un équilibre corps-cœur-tête qui me convient et suis pleinement consciente de la manière dont ils sont présents dans ma vie.

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Ce que la kinésiologie m’a apporté, je voudrais vous le transmettre : une vitalité fondée sur une meilleure conscience des ressources de mon corps, mon cœur et mon esprit, pour surmonter toute forme de stress.